Une étude réalisée au mois de décembre dernier et menée par ADOBE fait état d'un véritable engouement pour cet usage numérique. Non seulement cette pratique a augmenté de 300% en un an mais près de 80% des utilisateurs envisagent de continuer à signer des documents électroniquement, une fois la crise passée.
Mais la signature électronique fait aussi partie intégrante des opérations de production...
Présente dans la démarche de digitalisation des opérations, la signature électronique est aussi au coeur de la sécurisation et de la traçabilité dans de nombreux secteurs idustriels. Que ce soit dans le domaine de l'industrie pharmaceutique, de l'agro-alimentaire et de manière générale dans toute production où la traçabilité est critique, la signature électronique est désormais devenue un gage de sécurité et de confiance qui procure à l'industriel de nombreuses opportunités (gain de temps, efficacité, simplicité...). Elle est présente à chaque étape des cycles industriels (conception, production, vente ou maintenance) et participe à la transformation digitale de l'entreprise.
Dans cette étude, tous les pays ne sont cependant pas logés à la même enseigne et on peut noter une certaine disparité parmi eux.
Le Japon fait figure de frileux puisque seulement 18% des personnes interrogées disent avoir eu recours à cet usage, situé derrière l'Allemagne (36%).
And the winner is ? la France arrive en tête de ce palmarès avec 67% ! juste devant les Etats-Unis (66%) et Singapour (59%).
Trois quarts des français et 69% des Européens aimeraient que la signature électrique soit plus massivement adoptée par les entreprises même s'ils préconisent une sécurité renforcée (par mot de passe ou autorisation à deux facteurs), pour plus de sécurité.
Etude basée sur une enquête réalisée auprès de 4000 utilisateurs dans le monde dont 1546 en Europe